Les services de l’État débutent, aujourd’hui, le démantèlement de la jungle de Calais : une zone de non-droit et de violence que le gouvernement a laissée s'étendre, au cours des dernières années.
7 500 migrants, présents à Calais avec l'intention de se rendre en Angleterre, seront contre leur gré et contre l'avis des Français répartis, dans 450 centres d'accueil et d'orientation (CAO), à travers notre pays. Le gouvernement a choisi de diffuser le chaos calaisien, partout en France.
Au lieu de traiter rapidement les demandes d'asile à Calais, puis de reconduire à la frontière la grande majorité des migrants qui ne bénéficieront pas du droit d'asile, le gouvernement, aux frais des contribuables, accueille des milliers de migrants, créant un appel d'air sans précédent.
Les Français ont le droit de savoir combien va coûter cette politique de gribouille, qui d'après la Cour des Comptes pèse déjà pour près de 2 milliards d'euros sur le budget de l’État. Le placement en CAO, coûte 25 euros par jour et par personne, soit près de 190 000 euros par jour pour les 7 500 places ouvertes, sans compter les aides sociales et médicales dont bénéficient les migrants.
La France n’est pas actuellement en mesure de faire face dans des conditions décentes à un afflux de migrants alors qu’elle est incapable de loger, d’employer et d’assimiler ceux qui se trouvent déjà sur notre sol.
Je propose une autre politique équilibrée et cohérente :
- Le contrôle des frontières nationales ;
- L'expulsion de tous les migrants dont la demande d'asile a été refusée. Aujourd'hui, 96% des déboutés du droit d'asile restent en France ;
- L'accès aux aides sociales après un délai de carence de 5 ans pendant lequel l'étranger doit travailler légalement et cotiser au système social avant d'en recevoir les bénéfices ;
- La mise en œuvre d'une politique de vrai codéveloppement de l'Afrique afin de permettre aux habitants de vivre dignement dans leur pays d'origine.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l'élection présidentielle